TRANSIT EXPRESS EN SERBIE

P.Razzo


 

Pour les réfugiés passés par la Grèce, la Serbie est une brève étape sur la route des Balkans. Après s’être fait enregistrer dans le camp de Presevo, à la frontière avec la Macédoine, ils ont 72h pour quitter le pays. En bus ou en train, parfois en taxi pour les plus fortunés. La plupart ne mettront qu’une journée pour parcourir les 800 km qui les séparent de Sid, à la frontière croate.

A Belgrade, on peut voir beaucoup de jeunes Afghans qui sont passés par la Bulgarie, l’autre entrée en Serbie, et qui ont la même destination : l’Allemagne et les pays scandinaves. Ils font une courte halte dans la capitale serbe où on les rencontre dans un parc proche de la gare centrale. Là ils sont aidés par des associations locales comme Grup 484 (une Ong serbe partenaire du CCFD Terre Solidaire).

Les réfugiés n’ont pas une minute à perdre, une peur les habite : que les frontières qui jalonnent la route des Balkans ne se ferment devant eux, comme en Hongrie.