7 juin 2018 : Tous les matins à 9h chaque équipe se réunit pour les transmissions. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 12 juin 2018 : Un médecin rend visite à une patiente. Unité de soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 12 juin 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, un atelier d'art thérapie est proposé aux patients. Unité de soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 12 juin 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, un atelier d'art thérapie est proposé aux patients. Unité de soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, un atelier d'art thérapie est proposé aux patients. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 18 juin 2018 : Tous les jours des bénévoles de l'association AIM assurent une présence auprès des patients et des familles. Unité de soins palliatifs, maison médicalisée Jeanne Garnier. Paris (75), France. 7 juin 2018 : Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 7 juin 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, le Père James célèbre la messe au sein de chapelle de la maison médicalisée. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 7 juin 2018 : Patiente à travers le hublot ouvert de sa chambre. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, un atelier d'art thérapie est proposé aux patients. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Tous les mardi et jeudi après-midi, un atelier d'art thérapie est proposé aux patients. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 12 juin 2018 : Des massages sont proposés aux patients. Unité de soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 7 juin 2018 : Groupe de parole et de supervision du personnel dirigé par une psychologue. Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 12 juin 2018 : Unité de soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 29 mai 2018 : Unité de soins paliatifs à la maison Jeanne Garnier. Paris (75), France. 25 juin 2018 : Funérarium de la maison médicalisée Jeanne Garnier. Paris (75), France. 25 juin 2018 : Funérarium de la maison médicalisée Jeanne Garnier. Paris (75), France. ACCOMPAGNER LA FIN DE VIE Par Corinne SIMON « Soins palliatifs ». C’est peu dire que ces deux mots soulèvent la crainte. Souvent synonymes de fin de vie, les services de soins palliatifs, plus encore que tous les services hospitaliers, font partie de ces lieux clos, d’où détourne le regard. C’est précisément pour cela que Corinne Simon, a décidé de passer du temps dans une maison de soins palliatifs. Entre avril et juin 2018, elle s’est rendue toutes les semaines à la maison médicale Jeanne Garnier, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle a été le témoin patient et silencieux des soins quotidiens, du travail des bénévoles, des attentions portées à chacun et de l’accompagnement des patients jusqu’au bout de leur vie. Corinne Simon y a aussi croisé la route de Valérie Grondin, peintre et art-thérapeute. Premier centre de soins palliatifs en Europe, Jeanne Garnier, qui accueille 1200 patients par an, a été le premier à ouvrir un atelier en 1992. Tous les mardis et jeudis, depuis quatre ans, la thérapeute propose à ses patients de s’exprimer par la peinture ou le dessin. Dans sa salle, où elle entrepose pinceaux et tubes de couleurs vives, Valérie Grondin les accompagne pour deux ou trois séances, tout au plus. Les images de Corinne Simon parlent d’elles-mêmes. Mais lorsqu’on l’interroge, la photographe parle de « parenthèse, à un moment particulier ». « pendant ces séances, explique-t-elle, on sent bien que la vie s’exprime de toutes ses forces. Ils peuvent y exprimer le doute et l’inconnu. Les patients, dont c’est parfois les derniers jours, créent pour se sentir vivants. » Loup Besmond de Senneville – La Croix